Cela se passait à l'époque de l'Apartheid. Le système ségrégationniste donne à Wouter Basson, général de brigade au 7ème bataillon médical de l'armée sud-africaine, la mission d'initier une stratégie d'un véritable génocide bactériologique contre les militants, et la population noire de l'Afrique-du-Sud.
Wouter Basson, surnommé "Docteur la Mort", est un cardiologue sud-africain né le 6 juillet 1950. Il travailla pour les services secrets sud-africains dans les années 70 et 80 en tant que chef de du programme bactériologique, et chimique.
Il fut chargé de collecter des informations sur les expériences chimiques et biologiques, il aurait voyagé à Taiwan, Israël, la République Fédérale d'Allemagne, etc. Dans le but de perfectionner son programme ultra-secret. Courrier piégé, cigarette empoisonnée, tournevis à aiguille vénéneuse, l'arsenal développé par le docteur de la mort est digne des méthodes nazis. Toutefois, le procés de Wouter Basson restera une réalité qui dépasse toute imagination, surtout que beaucoup d'ombres noiricissent encore des larges espaces de cette page triste, et horrifiante de l'Afrique-du-sud.
Le 22 avril 2002, au bout de trente mois de procès à huis clos, 46 chefs d'accusation, 153 témoins à charge et plus de 40 000 documents relatant diverses méthodes d'empoisonnements et d'assassinats, le cardiologue sud-africain est acquitté par le juge Hartzenberg qui lui accorde l'amnistie. L'État sud-africain fit appel devant la Cour suprême qui refusa un nouveau procès.
Basson a continué ensuite à donner des conférences à travers le monde et a fondé son propre cabinet médical.
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