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samedi 18 février 2012
mercredi 23 novembre 2011
mercredi 26 octobre 2011
La Libye à l'heure de la charia
Pour la plupart des Occidentaux, voilà l’image de la charia : lapidation, et autres exécutions ou punitions cruelles, droits des femmes bafoués, etc. Ce simple mot qui signifie “chemin pour respecter la loi de dieu” fait peur.
Ainsi, l’annonce de Jalil lors des célébrations de Benghazi après la mort de Khadafi a soulevé une vague d’inquiétude dans le monde occidental. Ce n‘était pourtant pas la première fois que le chef du Conseil de transition disait cela: “En tant que nation musulmane, nous allons prendre la charia comme principale source de la législation”.
Mais cette fois, face aux mises en garde des européens et des américains, Jalil a dû tempérer ses propos et assurer qu’il n’y aurait pas de retour en arrière en Libye : “Je veux assurer à la communauté internationale que les libyens sont des musulmans modérés.”
Cette annonce est davantage politique ; l’opposition islamiste sera sans doute présente dans le prochain gouvernement : c’est elle qui a majoritairement libéré Benghazi et Tripoli. Les islamistes étaient en première ligne et il fallait leur donner un signal de reconnaissance.
Pour le reste, les spécialistes du pays n’y voient aucune rupture. La Libye de Khadafi était déjà un État islamique, conservateur, dont les références et les valeurs étaient inspirées de l’islam. La pratique de l’islam y est traditionnelle et rigoriste.
Ce qui va déterminer l’avenir du pays, c’est plutôt l’interprétation que l’on y fera de la charia.
Car la plupart des pays musulmans font de la charia la source principale du droit. Certains l’appliquent de manière réductrice et radicale. C’est le cas des pays du Golfe, de l’Iran, de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Arabie saoudite ou de certains pays africains. A l’inverse, en Égypte ou en Syrie, c’est une version très modérée de la charia qui est appliquée.
La nouvelle Libye ira donc vers la voie du progrès qui suit l‘évolution de la société ou vers celle de l’archaïsme ? Concrètement, lorsqu’il s’agira pour le parlement libyen d’adopter des lois, il faudra qu’elles soient en conformité avec la loi islamique.
Mais tout est question d’interprétation.
Le principal danger est bien pour les femmes, car si elle est modérée, la charia ne visera que le droit de la famille, or celui des femmes y est très limité. Interdiction du divorce, autorisation de la polygamie: les femmes libyennes vont perdre des droits qu’elles avaient acquis. Ce seront sans doute les premières victimes de la liberté.
Kadhafi a été enterré dans un lieu tenu secret dans le désert à l'aube
Le Conseil militaire de Misrata l’a confirmé ce matin.
L’ex-dictateur libyen a été inhumé avec l’un de ses fils, Mouatassim et son ministre de la défense. Ils avaient été tués jeudi dernier alors qu’ils tentaient de fuir la ville de Syrte.
Une vive controverse a éclaté sur les circonstances de sa mort. Certaines thèses affirmant que Kadhafi a été tué exécuté sommairement après avoir été capturé vivant. D’autres disent que le guide libyen a été victime de plusieurs balles lors d’un échange de tirs.
Depuis sa mort, sa dépouille, transférée à Misrata, avait été exposée au public et des milliers de Libyens ont défilé pour la voir.
L’un de ses autres fils, Saïf al Islam serait toujours en fuite à proximité des frontières avec l’Algérie et le Niger.
Pour le CNT, la mort de Kadhafi a symbolisé la fin de la guerre, la libération de la Libye après 42 ans de dictature et d’oppression et l’heure aussi d‘écrire un nouveau chapitre dans l’histoire du pays que tous espèrent faire rimer avec liberté et égalité.
mardi 25 octobre 2011
Dernier convoi à travers le désert pour Kadhafi
“Un enterrement simple” selon les mots du CNT, pour le guide libyen déchu après 42 ans d’un règne autoritaire. La dépouille de Mouammar Kadhaffi disparaît dans la nuit… Cap sur le désert, destination secrète, son corps sera inhumé en présence de dignitaires religieux, après avoir été objet de curiosité ces quatre derniers jours dans un entrepôt frigorifique de Misrata.
“Après que les libyens et les familles des martyrs sont venues voir le corps de Kadhafi, on a passé le relais aux autorités compétentes” explique Haitham, combattant au sein des forces du gouvernement intérimaire.
Alors que s‘ébauche l’après-Kadhafi en Libye, l’organisation Human Rights Watch interpelle le Conseil national de transition (CNT).
53 corps ont été découverts sur la pelouse d’un hôtel abandonné de Syrte, un massacre perpétré par les combattants anti-Kadhafi, selon l’organisation de défense des droits de l’homme, qui réclame au CNT l’ouverture d’une enquête.
France Culture - les matins: "Spéciale Libye"
Rony Brauman, ancien président de MSF, professeur associé à Sciences-Po.
Alexandre Najjar, romancier, né à Beyrouth. Auteur d'une biographie de Mouammar Kadhafi, Anatomie d'un tyran (Actes Sud).
Marc Kravetz, grand reporter, journaliste à France Culture
Omar Ouammane, journaliste à France culture
La Libye crée une commission d'enquête sur la mort de Kadhafi
Les nouvelles autorités du CNT entendent ainsi répondre aux requêtes internationales dont celle de l’ONU appuyée par Washington. Les Nations Unies ont demandé toute la lumière sur cet épisode sombre qui s’est joué jeudi dernier à Syrte, là même où le guide libyen avait été capturé vivant.
Ce militaire, commandant de la brigade qui aurait capturé Kadhafi explique sa version des faits : “Nous l’avons mis dans une ambulance. Il saignait à la tête et il y avait aussi du sang sur son abdomen. Ce ne sont pas des endroits précis mais quand on voit les images, on voit clairement du sang sur ses vêtements à la poitrine, vers l’abdomen et il y aussi du sang sur son visage mais il était vivant, je ne peux le nier, il était vivant”.
Kadhafi a-t-il été exécuté sommairement comme l’affirme cet homme qui revendique d’avoir tué le dictateur dans cette vidéo dont nous ne connaissons pas la source et qu’il faut donc prendre avec une infinie précaution. Cet homme “affirme avoir reconnu Kadhafi par sa chevelure. Il lui aurait dit je pourrais être ton père. Des rebelles de Misrata sont venus et ils l’ont placé devant moi. Je lui ai tiré dessus une fois à l’abdomen et une autre à la tête”.
Après l’autopsie pratiqué dimanche, le chef national de médecine légale a déclaré que l’ancien guide “avait été tué par balles”.
Moustafa Abdeljalil, le président du Conseil national de transition affirme lui que Kadhafi a été tué d’une balle dans la tête lors d’un échange de tirs. Il a par ailleurs ordonné lundi que la dépouille du dictateur ne soit plus visible à Misrata. Le sort définitif de sa dépouille, son inhumation et le lieu de sa sépulture ne fait toujours pas l’unanimité au sein du CNT.
lundi 24 octobre 2011
"Comment j'ai capturé Kadhafi"
Il se présente comme le responsable direct de l’arrestation de Mouammar Kadhafi, ce combattant de Misrata raconte comment il a capturé l’ex-dictateur :
“Nous étions près d’un entrepôt. Notre brigade était là en soutien pour la brigade Al-Gheryan.
Un homme noir est venu se rendre, et il a dit, “Moutassim le fils de Kadhafi et le commandant militaire de Syrte sont à l’intérieur”.
Après une heure et demie, nous avons vu 15 personnes, nos combattants pour la liberté les ont capturées et nous avons avancé dans l’entrepôt et on a vu des gens courir à droite à gauche. On était au dessus du conduit où se cachait kadhafi.
Et on a vu deux autres personnes se cacher et on leur a tiré dessus. Un de nos collègues Ahmed est descendu et en a tué deux. Après on est allé de l’autre côté et quatre ou cinq s‘échappaient, ils se sont rendus et nous ont dit que Kadhafi se cachait dedans, qu’il était blessé.
Quand on est rentré dans le conduit, j’ai vu sa tête chevelue, et je l’ai capturé, tout de suite. Après tous les combattants sont venus et l’ont encerclé.
Quand nous l’avons attrapé, on a trouvé son pistolet sur lui. Et un autre pistolet dans un sac qui est avec nos collègues à Syrte. Ca c’est son pistolet et son téléphone satellitaire.”
La suite tragique de l’histoire, le combattant ne la raconte pas. Impossible encore de savoir ce qui s’est passé entre ce moment où l’on voit Kadhafi, encore vivant, et les images de sa mort.
Le médecin légiste a constaté que l’ancien guide libyen a succombé à un tir dans le ventre. Il avait aussi été touché à la tête. La Cour pénale internationale a renoncé à envoyer son propre médecin légiste, confiante dans les rapports présentés par les libyens.
Le corps de Kadhafi sera rendu à la famille
Les Libyens continuent de faire la queue à Misrata pour voir le corps de Mouammar Kadhafi. L’ancien président est toujours exposé avec l’un de ses fils dans la chambre froide d’un supermarché, où l’on se presse et l’on paye même pour le prendre en photo et vérifier qu’il est bien mort.
Le CNT a fait savoir que la dépouille de l’ex-dictateur serait finalement rendue à la famille et que les deux parties décideraient ensemble du lieu de sépulture. «Nous allons l’enterrer selon les rites musulmans et en respectant la volonté de la famille », indique Moustapha Goubrani, un membre du Conseil national de transition.
Les circonstances de la mort de Kadhafi en revanche restent floues. Face aux critiques de la communauté internationale, le CNT a finalement autorisé une autopsie qui a établi que l’ex dirigeant avait reçu deux balles, une dans l’abdomen, l’autre dans la tête. Cette dernière pourrait avoir été fatale.
La dépouille de Kadhafi exposée à Misrata
Des milliers de personnes se sont succédé pour venir observer le cadavre de Kadhafi, exposé dans une chambre froide dans les faubourgs de Misrata.
Selon plusieurs sources au conseil militaire, il devrait être enterré dans les prochains jours dans un lieu secret.
mercredi 21 septembre 2011
Message audio de Kadhafi pour défier le nouveau régime
En Libye, le colonel Kadhafi continue d'opposer une résistance au nouveau régime, du moins par message audio interposé.
Dans un discours diffusé ce mardi par une chaîne de télévision basée en Syrie, Mouammar Kadhafi a qualifié de "mascarade", les opérations menées par le Conseil national de transition (CNT).
Et il a aussi critiqué l'action des Occidentaux: "ce n'est pas avec des bombardements que l'OTAN renversera le pouvoir qui appartient au peuple", a-t-il ajouté.
mardi 20 septembre 2011
Libye: Des "Mercenaires" Français?
Les cartes pour comprendre où l'on se bat encore.
Le régime de Kadhafi prétend avoir capturé lors des combats de nombreux Français parmi 17 "mercenaires".
Pour le dictateur, les mercenaires sont pratiquement tous les étrangers qui s'opposent à lui, alors que ses propres forces armées comptent des milliers de non-Libyens.
lundi 5 septembre 2011
Royaume-Uni et USA coopéraient avec Kadhafi
Le commandant militaire de Tripoli a demandé des excuses à la Royaume-Uni et aux Etats-Unis après la découverte de documents selon lesquels les deux pays l'auraient livré en 2004 au régime de Kadhafi dont il était un opposant, et qui l'a soumis à la torture.
samedi 3 septembre 2011
Pétrole: l’Italie veut garder sa place dans la production libyenne
Les déclarations sur la production de pétrole libyenne se multiplient.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a affirmé ce samedi que son pays “maintiendra sa première place” dans la production d’hydrocarbures en Libye. “Nous l’avions et nous l’aurons”.
Auparavant, le Conseil national de transition, organe de la rebellion, a annoncé ce samedi vouloir relancer deux sites vers la mi-septembre. La Libye, quatrième producteur du continent, s’emploie à retrouver sa capacité de production d’environ 1,7 million de barils par jour qui prévalait avant le début du conflit en février.
Vendredi, un représentant du Conseil national de transition a indiqué que 5 compagnies pétrolières, dont l’Italien Eni, avaient délégué des représentants en Libye pour tenter de relancer la production. La veille, le CNT avait démenti avoir attribué à la France 35% du pétrole brut libyen en échange de son soutien total et permanent.
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