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samedi 3 septembre 2011

Interview: Maître Marcel Ceccaldi - Avocat de Mouâmmar Kadhafi




Marcel Ceccaldi est un avocat français, ancien conseiller de Jean-Marie Le Pen.


Selon wikipédia, il est connu notamment pour avoir défendu le président guinéen Moussa Dadis Camara, Laurent Gbagbo, et Mouâmmar Kadhafi.




jeudi 25 août 2011

Archive: "Marche De Siècle: Mohamed Boudiaf" (1er juillet 1992)




Mohamed Boudiaf (1919-1992), homme politique algérien, l’un des chefs historiques de l’indépendance de l’Algérie. Né à M’sila, dans les hauts plateaux de l’Est algérien, Mohamed Boudiaf arrête jeune ses études et entre dans l’administration. Après la répression sanglante des émeutes nationalistes de Sétif (1945), il s’engage au sein du Parti du peuple algérien (PPA), puis du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), fondés par Messali Hadj . En 1947, il participe à la fondation de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du MTLD. L’OS est démantelée par la police française en 1950 et Mohamed Boudiaf, condamné par contumace, entre dans la clandestinité. Envoyé en France par le MTLD (1952), il milite auprès de la population immigrée algérienne.

Au printemps 1954, Mohamed Boudiaf rentre en Algérie et crée, avec huit autres leaders nationalistes (parmi lesquels Ahmed Ben Bella et Hocine Aït Ahmed), le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA), qui se prononce en faveur du déclenchement immédiat de l’insurrection armée. Les actions de guérilla menées le 1er novembre 1954 marquent le début de la guerre d’Algérie, menée par le Front de libération nationale (FLN). En août 1956, à l’issue du congrès du FLN dans la vallée de la Soummam (en Kabylie), Mohamed Boudiaf devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Mais, le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d’autres chefs du FLN (Ben Bella et Aït Ahmed), lors du détournement de leur avion par l’armée française.

Interné en France, il poursuit ses activités militantes en dirigeant la fédération de France du FLN. En 1958, lors de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), il est nommé ministre d’État, puis devient son vice-président en 1961.

Libéré après la signature des accords d’Évian (18 mars 1962), Mohamed Boudiaf se montre favorable à la dissolution du FLN, une fois l’indépendance obtenue. Face à la mainmise politique du FLN sur l’État et à la dérive dictatoriale de Ben Bella, il fonde son propre parti, le Parti de la révolution socialiste (PRS) en juin 1963, ce qui lui vaut d’être arrêté et assigné à résidence. Libéré, il s’exile au Maroc, d’où, en observateur critique de la vie politique de son pays, il conserve ses activités au sein du PRS et anime un journal, El Jarida. Il dissout son parti en 1979, à la suite de la mort de Houari Boumédiène, et abandonne le champ politique pour prendre la direction d’une briqueterie.

Contre toute attente, après près de trente années d’exil et de bannissement politique, Mohamed Boudiaf accepte de rentrer en Algérie en janvier 1992, à l’appel de l’armée, pour succéder au président Chadli. Le pays est alors dans une impasse politique après la suppression des institutions par l’armée pour contrer l’arrivée au pouvoir d’un parti islamiste, le Front islamique du salut (FIS), sur les ruines du FLN. Porté à la présidence d’un Haut Comité d’État (HCE), l’ancien héros de la guerre d’indépendance, que l’exil a tenu loin des décennies de dictature et de corruption de l’ancien parti unique, apparaît comme un rempart contre le FIS et une caution morale pour la répression menée contre les militants du parti islamiste. Refusant de se laisser instrumentaliser, il part en guerre contre la corruption et pour le redressement de l’Algérie. Six mois à peine après son retour d’exil, le 29 juin 1992, il est assassiné par l’un des officiers chargés de sa sécurité.



mercredi 24 août 2011

Interview: “Nous n’avons aucun signe sur le terrain qui pourrait nous faire craindre les dangers d’une guerre civile”




Interview Mohammed Farhat : membre du Conseil National Transitoire libyen

Mohammed Farhat est membre du Conseil National Transitoire en Libye, Charles Salamé, journaliste du bureau d’euronews à Bruxelles l’a rencontré dans la capitale belge. Ils ont parlé du sort de Kadhafi, de l’avenir de la Libye, de la situation sur le terrain et de l’aide de l’ OTAN

euronews:

Oú est Mouammar Kadhafi?

Mohammed Farhat:

Selon des sources du Conseil National Transitoire Kadhafi est toujours en Libye probablement à l’ouest du pays et on pourrait même dire qu’il n’a pas quitté la capitale Tripoli. Dans une situation exceptionnelle comme celle qui prévaut à Tripoli depuis deux jours il est probable que des informations contradictoires sont diffusées mais à l’heure où je parle nous ne savons pas si Saif el Islam (le fils de Kadhafi) a été capturé ou s’il a pu s‘échapper, peut-être n’a-t-il jamais été capturé, mais il ne faut pas se focaliser sur ces informations qui ne changeront rien puisqu’en réalité Tripoli est à 90% contrôlée par les forces du Conseil National Transitoire

euronews:

Avez-vous les moyens techniques et politiques pour gouverner la Libye ?

Mohammed Farhat:

Je pense que le Conseil National Transitoire a réussi à gérer la crise libyenne tout au long des six derniers mois et je pense qu’ il réussira à reconstruire l’Etat de “l’après Kadhafi”

euronews:

Craignez-vous un risque de guerre civile en Libye ?

Mohammed Farhat:

Nous n’avons aucun signe sur le terrain qui pourrait nous amener à craindre les dangers d’une guerre civile grâce à l’absence de divergences religieuses et de conflits entre les différentes composantes du peuple Libyen. Pourtant ces derniers mois, le régime de Kadhafi a essayé de créer des conflits de différentes sortes et de soulever les libyens les uns contre les autres mais le peuple libyen a montré son unité

euronews:

Et le rôle des Tribus ?

Mohammed Farhat:

Les Tribus ont annoncé qu’elles soutenaient la révolution.

euronews:

Craignez vous des actes terroristes dans les zones pétrolières ?

Mohammed Farhat:

Nous nous attendons à des menaces terroristes de la part des Kataebs de Kadafi qui sont toujours armés même s’ils sont de moins en moins nombreux mais nous prenons toutes les mesures de précaution via l’armée du Conseil National pour protéger les sites pétroliers et reprendre la production et l’exportation du pétrole dans les meilleurs délais

euronews:

A propos des relations avec l’Occident, comment ces relations seront-elles gérées dans l’avenir et quelle sera l’influence de l’Occident sur la politique étrangère de la Libye ?

Mohammed Farhat:

Je pense que la Libye respectera son appartenance au monde arabe et aux pays du contour de la Méditerranée et nous respecterons tous les traités et nous serons efficaces dans la préservation de l’environnement et la lutte contre l’immigration clandestine et le renfort du commerce des sources des énergies renouvelables avec l’Europe qui sont abondantes en Libye. Enfin nos relations avec l’Europe et l’Occident seront basées sur les principes du respect mutuel et des intérêts communs.

euronews:

Le Conseil National Transitoire Libyen approuve-t-il la présence militaire des forces de l’OTAN sur le territoire Libyen ?

Mohammed Farhat:

Nous n’avons pas approuvé cela durant la période de crise et maintenant on est dans la phase de la construction du pays. Aujourd’hui les forces armées du Conseil National deviennent de plus en plus puissantes et organisées et on s‘éloigne de plus en plus de l’idée d’avoir recours à la présence de forces occidentales sur le terrain.



dimanche 21 août 2011

Interview de Che Guevara (1964)




En avril 1964, l'équipe de l'émission Point, conduite par le journaliste Jean Dumur, rencontre Ernesto "Che" Guevara à l'Hôtel Intercontinental, à Genève. Il occupe alors le poste de ministre de l'industrie et se trouve à Genève pour une conférence internationale. C'est pourquoi le "Che" s'exprime en français. A notre connaissance, c'est la seule interview faite en français de Guevara.

Avec décontraction, "Che" Guevara évoque les questions essentielles de la politique cubaine, notamment les conséquences du blocus américain, le rapprochement avec l'URSS et les perspectives d'une extension de la révolution en Amérique latine.

Une année après cette interview, il quitte ses fonctions ministérielles pour organiser la guerre révolutionnaire en Amérique latine. Le 8 octobre 1967, il est arrêté par l'armée bolivienne et exécuté le lendemain.


vendredi 19 août 2011

Fathi Ben Shatwan : “Saïf Al-Islam est responsable des détournement de fonds vers l‘étranger”




Sur le front libyen, les rebelles aidés par l’Otan semblent marquer des points. L‘étau autour de Mouammar Khadafi se resserre donc de plus en plus. La rébellion prend un à un des points stratégique. Tripoli n’est plus très loin. La capitale libyenne est l’objectif à atteindre. “Nous y célèbrerons l’Aïd el-Fitr, la fête qui marque la fin du ramadan”, a récemment dit le chef des rebelles. Une autre figure de la rébellion, Fathi Ben Shatwan, ministre de l‘énergie sous Khadafi de 2004 à 2006 et qui a tourné le dos au Guide de la Révolution, a accepté de nous rencontrer lors d’un entretien exclusif à Paris.

Riad Muasses, euronews : "Dr Fathi Ben Shatwan, bienvenue sur euronews"

Fathi Ben shatwan : "Merci"

euronews : "Fathi Ben Shatwan, vous étiez ministre de l’Industrie durant plusieurs années et ministre de l‘énergie pendant deux ans, jusqu‘à 2006. Vous avez quitté le régime et vous avez fui la Libye, d’une manière digne d’un film cinématographique, dans un bateau, de Libye vers Malte puis vers la France. Qu’est-ce-qui vous a poussé à fuir?"

Fathi Ben Shatwan : "Quand la révolution a débuté le 20 Février, je suis allé avec ma famille à Misrata, ma ville natale. Misrata était à son tour entrée en rébellion et s‘était libérée. Après 45 jours passés à Misrata, j’ai estimé, comme d’autres amis, qu’il valait mieux que je parte à Malte pour servir la révolution de l’extérieur. Donc en réalité je n’ai pas fui le pays, même si une certaine presse l’a affirmé. Mais je n’ai pas voulu les contrarier."

euronews : "Mais la question qui se pose aujourd’hui c’est que vous, mais aussi, Mustafa Abul Jalil, ancien ministre de la justice, Abdelfattah Younes, ancien ministre de l’Intérieur, vous êtes tous devenus dissidents après la révolution. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant?"

Fathi Ben Shatwan: "En réalité le régime en Libye était un régime implacable. Le système de sécurité est très solide et personne ne pouvait rien faire. Même l’opposition libyenne a essayé pendant 30 ou 40 ans de faire quelque chose en Libye, mais en vain. Alors on avait le choix soit de quitter la Libye et devenir des réfugiés, soir rester et servir le pays depuis l’intérieur du régime."

euronews : "Aujourd’hui le peuple qui est descendu dans la rue pour réclamer sa liberté vous a surpris et vous a devancé. Vous homme politiques qui étiez peut être capables de faire des changements en Libye. La question est, pourquoi l’opposition s’est-elle précipitée vers l’OTAN pour qu’elle lui vienne en aide? La Révolution était en marche et elle était décidée à se libérer par ses propres moyens."

Fathi Ben shatwan : "En réalité, la révolution a commencé pacifiquement comme vous le savez. Mais plus tard le régime a utilisé la manière forte en tuant et réprimant de façon ultra-violente, du jamais vu. Le monde entier a été surpris par cette violence inouïe. C’est pour cela que l’OTAN – l’Angleterre, la France et les Etats-Unis – sont venus pour sauver le peuple libyen. Souvenez-vous à Benghazi quand on commencé à bombarder la ville. Si les bombardements avaient duré, entre 250 à 500 milles personnes auraient été tuées."

euronews : "Mais il y a ceux qui vous blâment, qui disent que l’opposition ou le Conseil de transition, ont demandé à Bernard-Henri Lévy d’aller en Israël pour faire passer un message à l’Etat Hébreu, pour lui dire que le Conseil allait, d’une façon ou d’une autre, reconnaître Israël."

Fathi Ben shatwan : "Non, je crois que ce sont des rumeurs. Moi je connais le Conseil et ses membres et le cheikh Mustapha en particulier. Il est impossible qu’il fasse ce genre de choses."

euronews : "Vous voulez dire que Bernard-Henri Lévy a agi seul? Qu’il est parti en Israël de son propre chef?"

Fathi Ben Shatwan : "Oui, je pense qu’il a voulu faire un peu d’amalgame en allant en Israël. Moi je ne fais pas partie du Conseil mais je peux vous confirmer, en connaissant les gens du Conseil et le cheikh, qu’il est impossible que ce genre de choses puissent être vraies."

euronews : "Passons à un autre registre. Un point qui intéresse les Libyens. Nous savons que la Libye est un pays exportateur de pétrole, c’est un pays riche. Nous savons également que vous étiez ministre de l‘énergie. Où est passé l’argent de Kadhafi?"

Fathi Ben Shatwan : "Pour être franc avec vous, la vérité c’est que la Libye a subi la corruption durant ces dix dernières années, quand Saïf Al Islam s’est occupé de toutes les affaires économiques. L‘économie libyenne était entre ses mains. Ceux qui travaillent au Comité populaire général reçoivent leurs ordres directement de Saïf Al Islam."

euronews : "Donc, Kadhafi père est innocent dans tout cela?"

Fathi Ben Shatwan : "J’ignore les détails, mais selon mon expérience et mes responsabilités là-bas, c’est Saïf Al-Islam qui était responsable des transferts d’argent et des détournement de fonds vers l‘étranger. C’est ce que je sais."

euronews : "A combien se monte la somme d’argent détournée? Auriez-vous un chiffre?"

Fathi Ben Shatwan : "Franchement, les gens en parlent, personne ne donne de chiffre précis mais d’après la production pétrolière de toutes ces dernières années, nous estimons que le chiffre total varie entre 200 et 250 milliards."

euronews : "Milliards de dollars?"

Fathi Ben Shatwan : "Oui."

euronews : "On a fait sortir cet argent de Libye?"

Fathi Ben Shatwan : "Ces sommes ont été transférées sous prétextes d’investissements ou sous d’autres formes diverses."

euronews : "Comment voyez-vous la Libye dans un avenir proche? Est-ce-la fin de l‘ère Kadhafi?"

Fathi Ben Shatwan : "Je crois que l‘étau commence à se resserrer sur lui et maintenant il est encerclé dans un rayon de 50 kilomètres. Il y a, je pense, deux scénarios possibles: soit il continue à se battre ce qui laisse augurer des pertes immenses tant humaines que matérielles à Tripoli. Soit il accepte de quitter la Libye et Tripoli sera sauvée."

euronews : "Quelle est votre vision de la Libye de demain?"

Fathi Ben Shatwan : "Il faut que l’on puisse établir une feuille de route et que le Conseil aussi rédige une feuille de route pour la révolution. Que cette dernière définisse les différentes étapes de la révolution, allant de l‘étape de la libération du sol à l‘étape transitoire et enfin à l‘étape de la construction."

euronews : "Mais une question se pose quand même, quel est l’avenir de l’OTAN en Libye?"

Fathi Ben Shatwan : "Il ne faut pas oublier que l’OTAN est venue en Libye avec un mandat des Nations Unies et selon une résolution. L’organisation a beaucoup aidé le peuple libyen et je crois que sans cette aide, le nombre de martyrs aurait été très élevé. Et je dois même dire que dans la feuille de route, les relations de la Libye doivent être orientées vers les pays arabes et les pays de l’OTAN qui ont aidé le peuple libyen et ont sauvé des centaines de milliers de vies."

euronews : "Le Dr Fathi Ben Shatwan envisage-t-il un quelconque poste dans le prochain gouvernement?"

Fathi Ben Shatwan : "J’ai décidé de prendre ma retraite, de me consacrer à l‘écriture et à la science, d’aider les autres."


Livre: "Les intellectuels faussaires" Pascal Boniface

* Première Vidéo: "Les intellectuels faussaires" Pascal Boniface (RMC)




** Deuxième Vidéo: Les Intellectuels Faussaires - Pascal Boniface - Naulleau - Zemmour




*** Troisième Vidéo: France Culture Radio




**** Quatrièùe Vidéo: BFMtv




***** Ciquième Vidéo: Interview de Pascal Boniface par Bernard de la Villardière



vendredi 26 novembre 2010

Aymeric Chauprade: Analyse Géopolitique Des Relations Internationales

* Première Vidéo:




* Deuxième Vidéo:




Aymeric Chauprade, né le 13 Janvier 1969, est un écrivain, politologue et géopoliticien français. Élève et disciple de François Thual (enseignant de la géopolitique des religions au Collège interarmées de défense et a écrit ou co-écrit une trentaine d'ouvrages consacrés essentiellement à la méthode géopolitique et à son application à diverses contrées du monde).


Aymeric Chauprade se réclame d'une nouvelle école française de géopolitique, qui prône avant tout un retour à la realpolitik, à une discipline dé-idéologisée. La pensée de cette « nouvelle école » s'exprime par le biais de la "Revue française de géopolitique" (éditée chez Ellipses) et de l'Académie internationale de géopolitique, dont Aymeric Chauprade est le secrétaire général. Selon wikipédia, les bases de la pensée géopoliticienne d'Aymeric Chauprade se trouvent toujours dans la ligne des chemins ouverts par les travaux de François Thual, qu'on trouvera d'ailleurs dans l'introduction de son ouvrage de référence Géopolitique: "Constantes et Changements dans l'Histoire". C'est dans cette introduction qu'Aymeric Chauprade illustre son approche de cette discipline qu'est la géopolitique.


Dans cet interview le célèbre géopolitologue français expose son analyse de l'état actuel des relations internationales entre les géants d'aujourd'hui, et la situation du monde actuel au moment d'une crise financière grave, et une guerre des intérêts incessante.