dimanche 23 janvier 2011

John Perkins: Assassinat Economique



John Perkins est né à Hanover au New Hampshire, États-Unis, en 1945. Selon wikipédia, il a suivi un cours en administration commerciale à l’université de Boston. À l’aide d’un contact dans la National Security Agency, en 1968 il se joint aux Peace Corps, une agence fédérale américaine indépendante qui envoie des volontaires aux quatre coins du monde pour aider des peuples étrangers à trouver une main d’œuvre formée qui comblera leurs besoins.


Perkins soutient qu'une certaine élite aux États-Unis souhaite construire un empire global, défini par les présidents Lyndon Johnson et Richard Nixon. Pour ce faire ils ont constitué un groupe de consultants qui utilisent les organisations financières internationales pour créer les conditions permettant d'assujettir des nations à cet empire par l'endettement économique auprès d'organismes comme le FMI et la Banque mondiale. La tâche de ces consultants est de justifier et d'argumenter la conclusion par des États d'énormes prêts internationaux dont l'argent finira, déduction faite des sommes destinées à la corruption des élites locales, sur les comptes en banques de grandes sociétés d'ingénierie et de construction américaines. Les besoins en liquidités ayant été au préalable surévalués par ces consultants, l'État se révèle incapable de payer sa dette et en sujétion vis-à-vis du créancier. Cette position de pouvoir permettant ensuite d'exiger à l'état sujet l'établissement de bases militaires, un vote favorable aux Nations unies ainsi qu'une loyauté politique en général ou l'accès à d'éventuelles richesses pétrolières et autres ressources naturelles. Il qualifie ses méthodes de mafieuses.


Parfois ces prêts prennent la forme pernicieuse d'une aide au développement, ce que critique Perkins comme étant motivée par la cupidité. Il s'attaque d'ailleurs au bien fondé de cet idéal, se demandant si le monde entier peut vivre avec le même train de vie que les États-Unis en sachant que les ressources sont limitées et exprime des doutes sur la viabilité et le suprématisme du système dominant, étant donnée sa piètre qualité de vie et ses hauts taux statistiques de suicides, divorces, abus de drogues, dépressions et crimes.


Il désigne le dollar comme pierre angulaire de l'empire global en expliquant que c'est le fait qu'il soit la principale monnaie internationale qui permet la pérennité de ce système. Car tous ces prêts à fonds perdus risqueraient, pour un autre créancier, de provoquer une banqueroute. Mais les États-Unis impriment de l'argent qui n'est pas soutenu par l'étalon-or, juste par la confiance internationale dans l'économie américaine et, précisément, son empire global. Les États-Unis peuvent ainsi accumuler une immense dette nationale (début 2003, 6 trillions de $). Il prévoit un possible effondrement de ce système si une nouvelle monnaie internationale devait remplacer le dollar comme monnaie de transaction et si les créanciers des États-Unis demandaient le remboursement de leur dette dans une autre monnaie, par exemple l'euro.


Il explique que lorsque les « assassins financiers » comme lui échouent dans leurs plans, des tueurs à gages font leur apparition, les « chacals » et assassinent les personnes faisant obstacle aux ambitions américaines. Puis, en dernier recours, si les assassins échouent aussi, des soldats américains sont envoyés au combat, suivant une stratégie d'impérialisme classique.


Pour Perkins l'invasion de l'Irak en 1990 fut décidé avec la libération du Koweït comme prétexte, non comme but, le but étant de détrôner Saddam Hussein qui n'avait pas accepté de jouer un rôle de marionnette de cette stratégie de sujétion à l'empire global à cause de son nationalisme.


Perkins s'oppose à l'idéologie de la Destinée manifeste visant à justifier l'expansionisme américain.


Il nie tout apport aux Théories du complot, soutenant que nous ne pouvons jeter le blâme sur une conspiration quelconque car bien que l'empire global dépende de l'efficacité des banques, des compagnies et des gouvernements c'est nous même qui en permettons l'existence étant donné que nous travaillons aussi pour ces sociétés et consommons les produits qu’elles commercialisent, bien qu'il soit plus facile de jeter le blâme sur un bouc émissaire. Pour lui l'élite qui travaille pour l'empire global est une simple association d'intérêts et de croyances communes, non de comploteurs maléfiques. Le département d'État américain a au contraire affirmé que ses thèses n'avaient aucun fondement et qu'il n'était qu'un théoricien de la conspiration de plus.


Il soutient la vision politique du président américain Jimmy Carter, considéré comme le président américain le plus proche des idéaux des insurgés de 1776 et raille celle de Ronald Reagan qualifié « d'acteur habitué à se faire diriger ». Il dénonce Robert McNamara comme étant l'homme qui a perm



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