lundi 15 novembre 2010

Karōshi: "Décés par surmenage"


Reportage France24 - Japon - Karoshi -FR
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Responsable contrôle qualité chez Toyota, Kenichi est mort de "Karoshi" après six mois saturés par les heures supplémentaires. Le karōshi désigne la mort subite de cadres ou d'employés de bureau par arrêt cardiaque suite à une charge de travail ou à un stress trop important. Le karōshi est reconnu comme une maladie professionnelle au Japon depuis les années 1970.

Selon wikipédia, le terme karōshi a été introduit par trois médecins, Hosokawa, Tajiri et Uehata, dans un ouvrage publié en 1982 pour désigner un ensemble de troubles cardiovasculaires associés à un temps de travail excessif. Le premier cas reconnu de karōshi date de 1969, il s'agit d'un employé de 29 ans travaillant au sein du service expéditions d'un grand journal japonais qui est décédé d'un arrêt cardiaque sur son lieu de travail. Alors que la problématique de l'impact du stress au travail sur les maladies cardiovasculaires est souvent abordée en Europe et aux États-Unis sous l'angle du travail des cadres, le karōshi touche aussi bien les employés de bureau ou le secteur des transports.

La reconnaissance du lien entre décès et conditions de travail se base principalement sur le temps de travail lors de la semaine précédant l'accident. Le critère utilisé est un temps de travail de 24 heures (trois fois une journée de travail normale) le jour précédent l'accident ou de 16 heures par jour (deux fois le temps normal) durant toute la semaine précédente.

L'essentiel des connaissances sur le karōshi est issu d'études de cas sur le passé professionnel des victimes.

Entre avril 2005 et mars 2006, on a recensé 157 décès dus au karōshi principalement par suicide ou crise cardiaque, selon "Nouvelle Vie Ouvrière", 9 juin 2006. 173 autres personnes sont tombées gravement malades. Le total de 330 (+ 12,2 % par rapport aux 12 mois précédents) est un record.




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