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Dans son ouvrage «Indiens kogis», publié chez Actes Sud, Eric Julien rend hommage aux derniers héritiers des sociétés précolombiennes du continent sud-américain.
Un livre nourri de textes, d'interviews de représentants de la société Kogi et de nombreuses photographies...
Cet ouvrage est construit autour des principes fondamentaux de la vie en société. On y découvre les rapports des Kogis au vivant, à la loi, autrui, au pouvoir, à la religion mais aussi la manière dont ils conçoivent la santé, l'éducation, l'épanouissement individuel et collectif ...
Ce livre n'a pas strictement pour objet les Indiens Kogis, en particulier leurs pensées ou leur mode de vie, mais plus la frontière qui sépare deux mondes : celui d'une tradition millénaire, basée sur une relation intime au vivant ; celui de notre modernité toujours plus rapide, efficace et englobante. C'est l'occasion de découvrir qu'il existe des sociétés sans pauvres, où la solidarité est une réalité quotidienne et partagée, dont la finalité est de maintenir l'équilibre : équilibre de soi avec soi, de soi avec les autres et de soi avec le monde. Des sociétés qui luttent "pied à pied", pour ne pas perdre leur mémoire. Celle-ci, disent-ils, est comme les yeux fait pour voir : si elle se perd, tout devient obscur.
Derniers représentants d'une civilisation précolombienne, les Indiens Kogi sont menacés de disparition.
L'histoire est un peu folle bien qu' elle ne manque pas d'être cruelle pour les Indiens Kogi. Au nord de la Colombie, ces descendants de la civilisation des Tayronas, massacrés au XVIe siècle par les conquistadores, vivent aujourd'hui un autre cauchemar, celui de leur possible disparition. Repliés dans les hautes vallées de la Sierra - Nevada de Santa Marta, la plus haute chaîne côtière au monde, culminant à 5 800 mètres d'altitude et à moins de 45 km de la mer des Caraïbes, les Kogi sont au nombre de 12 000, plus du double si l'on inclut trois autres communautés, Aruacos, Arsarios et Wiwas, quand l'ensemble de cette population précolombienne était de 500 000 au moment de la conquête espagnole. La menace est bien réelle sur cette pyramide montagneuse, « centre du monde » et « mère terre », prise dans l'étau des violences entre paramilitaires et mouvements de guérilla (FARC et ELN), convoitée par les pilleurs de tombes et les colons, repaire également des narcotrafiquants...
Un site sur les indiens Kogis :
http://terresacree.org/kogi.htm
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