mardi 29 décembre 2009
Malheur Des Athlètes Chinois
La plongeuse olympique chinoise, Guo Jingjing, a remporté deux médailles d'or aux Jeux Olympiques de Pékin, qui se sont ajoutées aux précédents succès remportés à Athènes. Mais elle souffre de nombreux problèmes de santé, y compris des problèmes de vue dont on dit qu'ils sont si graves qu'elle peut à peine voir le plongeoir lorsqu'elle est en compétition.
Elle avait annoncé son intention de se retirer après les JO DE 2008, mais ce n'est pas certain qu'elle puisse récupérer un jour sa vue. On dit que les dommages ont été causés par son entraînement intensif. Elle a commencé à plonger de façon compétitive à l'age de six ans, avant que sa rétine ne se soit complètement développée.
Sa compagne plongeuse olympique, Chen Ruolin, est âgée de 15 ans et pèse un petit 33 kilos. Son entraîneur assigné par l'état lui a ordonné de sauter un repas pendant l'année précédant les Jeux afin qu'elle puisse rester mince et avoir un plus petit impact au moment où elle touche l'eau.
De telles histoires abondent dans un pays où les athlètes de haut niveau sont habituellement choisis dès leur plus jeune age, selon le type physique, et placés dans des programmes d'entraînement d'état intensifs afin de les préparer à une éventuelle compétition olympique. Ils s'entraînent toute la journée et chaque jour dans un environnement que beaucoup d'athlètes en occident pourraient qualifier de pénible—voir même abusif. Mais pour ceux qui se trouvent dans le système athlétique en Chine, lequel est inspiré de l'Union soviétique, c'est juste le mode de vie imposé par le Parti communiste.
Les souffrances des athlètes ne sont pas toutes physiques. La médaillée d'or en haltérophilie, Cao Lei, a été tellement coupée du monde extérieur que personne ne lui a dit que sa mère était mourante. Elle l'a seulement découvert deux mois après les funérailles de cette dernière et n'a jamais eu l'opportunité de lui dire au revoir.
La médaillée d'or en judo, Xian Dongmei, a dit qu'elle n'a pas pu voir sa fille agée de 18 mois pendant plus d'un an.
Tandis que les compétiteurs olympiens des autres pays parlent de revenir à une vie normale après les Jeux, beaucoup d'athlètes chinois retourneront eux dans les camps d'entraînement qui les ont hébergé depuis leur enfance, loin de leur famille et de leurs amis, et sans avoir la chance de développer aucun autre loisir ou centre d'intérêt. C'est le prix qu'ils payent afin de réaliser ce que le Parti communiste chinois appelle le "devoir patriotique" de rapporter plus de médailles d'or que les États-Unis.
Source: NTD France
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