Avec Internet, l'usage du faux acquit une toute autre dimension. Les cannulars et les "Fake" deviennent monnaie courante.
Après le Tsunami, une vidéo a circulé sur plusieurs sites d'hébergement anglophones. La vidéo est une séquence de journal télévisé. Il s'agit d'une découverte en Mahabalipuram à l'Est de l'Inde, d'un squelette géant de créature préhistorique non identifiée. Les images du squelette sont impressionnantes. La journaliste filmée en train d'interviewer les habitants locaux donne à la matière, qui parait d'emblée journalistique, la force d'un réel scoop.
Tant d'éléments qui rendent l'information crédible. La séquence sera téléchargée par prés d'un million de personne avant de se révéler être une opération de marketing viral menée par une firme japonaise pour promouvoir un jeu virtuel.
Pas besoin de mentionner le nom de la firme ni celui du jeu virtuel pour ne pas donner plus d'ampleur à la supercherie. Ce qu'il reste à tenir de ce cas là est, sans doute, la légèreté et l'irresponsabilité que quelques uns se permettent, en exploitant un espace vaste et libre qui est le net. Il faut croire et faire valoir cette chance que l'humanité a de nos jours; la chance de s'exprimer et d'inventer des nouvelles formes d'expression.
Une déontologie de l'usage de l'internet s'impose de jour en jour, sans contrôle qui peut affecter ou restreindre la liberté d'expression.
Souilem HAOINE
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