jeudi 10 septembre 2009

DGSE: Les Agents Secrets Français


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La Direction générale de la sécurité extérieure, couramment connue sous le sigle DGSE, est le service de renseignement extérieur de la France.


Sous l’autorité du ministre français de la Défense, elle est chargée: « De rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d’espionnage dirigées contre les intérêts français afin d’en prévenir les conséquences ».

Avant le décret du 2 avril 1982[5] qui a procédé à sa refondation, ce service s’appelait le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

La DGSE est membre de la communauté française de renseignement.

En 2007 la DGSE avait un effectif total théorique de 4 620 agents. En 1999, la DGSE employait 2 700 civils et 1 300 officiers et sous-officiers. Elle bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « honorables correspondants ». La DGSE est directement gérée par le ministère de la Défense.

Dans les faits, les effectifs de la DGSE seraient voisins de 4 500 agents, hors Division action (de 800 à 1 000 hommes). La nouvelle loi de programmation militaire (2009-2014 : + 690 emplois) porterait les effectifs de la DGSE à plus de 5 000 hommes, hors Division action.

Il se compose d’un budget officiel, constitué d'une part du budget de la défense de l'État français (voté par le Parlement) qui se chiffre aux environs de 270 millions d’euros et de crédits provenant des fonds spéciaux des services du Premier ministre (et dont l’objet est de financer certaines activités opérationnelles de la Division action) dont le montant n’est connu que globalement (son usage est secret).

Quelques budgets ont été connus :

* 1991 : 0,9 milliard de francs ;
* 1992 : 1 milliard de francs ;
* 1997 : 1,36 milliard de francs ;
* 1998 : 1,29 milliard de francs ;
* 2007 : 450 millions d'euros, plus 36 millions de fonds spéciaux[6].
* 2009 : 543,8 millions d'euros, plus 48,9 millions de fonds spéciaux.

Selon Claude Silberzahn, un des anciens directeurs, le budget se répartirait comme suit : 25 % renseignement militaire, 25 % renseignement économique et 50 % renseignement diplomatique.

Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un patrimoine clandestin constitué au lendemain de la Première Guerre mondiale par une partie des indemnités que l'Allemagne a versées à la France en application du Traité de Versailles de 1919. Ce patrimoine n'est en principe pas destiné à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour pouvoir assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment financer un gouvernement en exil si le territoire national venait à être mis en danger, par exemple en cas d'invasion.

Toujours selon Wikipedia, Voilà une liste des opérations les plus connues du DGSE:

* Exploitation du réseau « Nicobar » qui permit à la France de vendre 43 Mirage 2000 à l'Inde et de connaître la composition du blindage du char T-72 soviétique ;

* Le 10 juillet 1985, Affaire du Rainbow Warrior : opération « Satanic », une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d’Auckland le Rainbow Warrior, bateau de l'organisation Greenpeace, faisant une victime, le photographe néerlandais d'origine portugaise Fernando Pereira ;

* Après leur liberation le 21 décembre 2004, les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot sont « débriefés » au camp de Cercottes;

* Le 12 juin 2005, la DGSE libère Florence Aubenas en Irak;

* Le 14 juillet 2009, deux "conseillers" de la DGSE en mission à Mogadiscio, où ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement somalien, sont kidnappés dans leur hôtel par des shebab, miliciens islamistes. Après un mois et demi de détention, Marc Aubrière réussi à s'évader dans des circonstances troubles.

Les agents Secrets "Connus" ou célèbres de la DGSE:

En raison des activités secrètes des agents de la DGSE (et avant du SDECE), il n'est pas toujours facile d'établir l'appartenance de certaines personnes à ce service :

* Pierre Martinet dit Florent (alias Vincent Cassard et Vincent Seyriès) (cf. bibliographie) ;

* Françoise Claustre, otage au Tchad, fait l’objet d’âpres négociations. Son officier traitant, le commandant Pierre Galopin est exécuté le 4 décembre 1975.

* Philippe de Dieuleveult agent disparu en 1985 lors de l’expédition Africa-Raft au Zaïre. Les conditions de sa disparition n’ont toujours pas été élucidées. On évoque que le fait d'avoir été un agent de la DGSE aurait été le motif de son assassinat (Philippe de Dieuleveult était capitaine au 11e Choc);

* Colonel Alain Mafart (alias Alain Turenge), nageur de combat ayant aidé à poser les charges explosives sous le Rainbow Warrior, aujourd’hui photographe animalier (cf. bibliographie) ;

* Alexandre Boillin dit Don Boillini, agent supposé disparu au large de la Sicile en 1994 ;

* Lieutenant-colonel Dominique Prieur (alias Sophie Turenge) : les faux époux Turenge sont impliqués dans l’affaire du Rainbow Warrior (cf. bibliographie) ;

* Jamet Stanislas dit Staz Never, agent supposé depuis 1950 disparu en 1970. Les conditions de sa disparition n’ont toujours pas été élucidées ;

* Gérard Royal, frère de Ségolène Royal. Il a participé à l’opération Satanic contre le Rainbow Warrior ;

* Lieutenant-colonel Bernard Nut, chef de mission, mort en service à Rigaud, le 15 février 1983 ;

* Jean-Claude Bedossa, ancien officier de la DGSE, agent depuis 1945, mort en 1992 ;

* Alain Rodier, ancien officier de la DGSE.

* Guillaume Didier, ancien officier de la Division action de la DGSE, disparu sans laisser de traces en 2003 après l'échec d'une opération-homo au Maroc. Les conditions de sa disparition n'ont toujours pas été élucidées.

* Xavier Maniguet, médecin-colonel, ayant participé à l'opération Satanic (affaire du Rainbow Warrior).

* Jean-François Colobert, ancien officier de le DGSE, à présent aux archives (56-29-33-44), et y classant de nombreuses affaires depuis 1995.





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